Edition : Gallimard/collection : Folio
Date : 1991
Nombre de pages : 373 p
Quatrième de couverture"Janvier 1917.
Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans.
A l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu."
Ce que j’en pense
Pourquoi lire « Un long dimanche de fiançailles » ?
- Pour une approche différente de la première guerre mondiale. Ici, il est question de ces hommes qui, pour des raisons différentes, ont voulu s’éloigner de cette « sale guerre » en se faisant tirer une balle dans la main. Ainsi, en se rendant invalides, ils deviennent des dissidents à leur manière.
- Pour la galerie de personnages et surtout celui de Mathilde, l’héroïne du roman. Sa détermination, son courage malgré son handicap et l’amour inconditionnel qu’elle porte à Manech, dit le Bleuet, font de ce personnage un être tout à fait remarquable.
- Pour l’originalité du traitement narratif. L’insertion des lettres que reçoit Mathilde suite à une annonce qu’elle fait passer dans le journal donne un éclairage nouveau à son enquête tout au long du récit.
- Pour l’intrigue (pour ceux qui n’ont pas vu le film) qui est réel.
Petit bémol : le premier chapitre m’a semblé un peu dense car tous les personnages y sont présentés. Mais tout au long du récit, le narrateur revient sur chacune des histoires.
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