lundi 5 janvier 2009

L'âme du mal, de Maxime Chattam

Titre : L’âme du mal
Edition : Michel Lafon
Collection : Pocket
Date : 2002




Quatrième de couverture

« Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin pense que les serial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partir d’une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?
»

Ce que j’en pense

En ouvrant ce livre, préparez-vous à être transporté dans l’horreur, dans les tréfonds les plus machiavéliques de l’être humain. La cruauté est si palpable, qu’au fil de ma lecture, je tentais de me rassurer en me disant : « ce n’est que pure fiction ».

C’est vrai que Maxime Chattam a l’art de raconter les histoires avec tous les ingrédients qu’il faut pour ne pas abandonner son lecteur en cours de route : une intrigue très bien ficelée, des personnages attachants – même les personnages secondaires comme Salhindro ou Camélia - et des descriptions très vivantes grâce à un style à la fois recherché et efficace.

J’ai apprécié également la pédagogie que l’auteur emploie pour expliquer à tous ses lecteurs les rudiments de la police judiciaire et de la police scientifique. Tout est vraiment éclairant et on se plaît à suivre l’enquête de l’inspecteur Brolin. Enfin, Monsieur Chattam n’hésite pas à mettre à profit son érudition, notamment en matière littéraire, en choisissant son tueur comme un tourmenté de la Divine Comédie de Dante qui m’a donné envie de m’y plonger…

Je vous laisse sur ce passage…

« Peut-être n’y avait-il aucune morale. La vie n’en ayant pas elle-même. Les bons ne gagnent pas toujours à la fin et les méchants restent parfois impunis. Même l’idée de châtiment divin n’était en soi qu’une consolation à la conscience, il n’y avait peut-être pas de pesée de l’âme au-delà du seuil de notre existence. » p 509

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